Mes impressions sur le web, les standards et autres…


Sept jours sans tabac

Samedi dernier dans la nuit, je n’avais plus qu’une cigarette et aucun endroit où en acheter — sauf un, mais j’avais trop la flemme de sortir. En fumeur raisonnable, je décide de garder cette cigarette pour le moment où j’irais me coucher. Finalement, je n’ai pas fumé cette ultime cigarette.

À partir de dimanche, je suis rentré dans la logique suivante :

  • Je n’ai toujours pas fumé cette cigarette, ce serait idiot de le faire maintenant, donc je dois tenir encore (= le défi)
  • Si jamais j’avais un "moment de faiblesse", je pourrais toujours fumer cette seule cigarette sans avoir besoin d’acheter un paquet neuf (achat du paquet = fumer tout le paquet = retour dans le tabagisme)

Pour l’instant, ça se passe plutôt mieux que je ne le craignais. Du stress, des difficultés à me concentrer sur ce que je fais, mais moins que prévu. Je pense que le cap le plus dur est presque passé (la première dizaine de jours).

Quand même, passer de 25–30 cigarettes par jour à 0, tout en bossant juste à coté d’un fumeur (il fume des clopes à la menthe mais bon… :¬)), avec un point de vente de tabac juste en bas de chez moi, et après huit ans de tabagisme, je me surprends moi-même. Je ne suis pas encore tiré d’affaire, mais c’est un bon début.

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Commentaires

1. De Julien

Personellement, je pourais écrire "Cinq jours sans internet" …

C'est dur, c'est douloureux psychologiquement, mais j'y arrive !

D'ailleur, j'en profite pour remercier notre opérateur historique favoris pour ce sevrage forcé hebdomadaire.

(Meme si il est rompu à chaque week end)

En tout cas, tien le coup bobe !

*Julien qui fume aussi des mentol*

Je me disais bien que la production de billets avait ralenti :)

Même si tu n'en récolteras pas tout de suite les bénéfices, je t'encourage dans cette voie et d'autant plus que c'est une histoire connue. T'as qu'à relire Homère, quand Ulysse doit traverser un détroit farci de sirènes. Il est facile de succomber aux voluteuses sirènes (surtout avec les effluves mentolées d'à côté), et souvent tu souhaiteras succomber et tu succomberas (même plusieurs fois) peut-être.

Mais ça n'a aucune importance car, à l'instar d'Ulysse, tu garderas un élastique relié au mât du navire, qui te permettras d'y remonter et d'en réchapper encore et encore, jusqu'à laisser ce détroit de malheur en arrière et à ranger cet épisode dans la catégorie Souvenirs.

Bon, j'ai un peu arrangé l'histoire pour la mettre au goût du jour : le Ulysse ne faisait pas du surf avec un leash à la cheville :)
En anglais, leash veut plutôt dire « laisse » que chacun sait s'attacher à un collier, et curieusement, il y a « leech » qui veut dire sangsue ou crampon, ou encore le verbe « to leach » qui veut dire lessiver, comme quoi il y a des termes prédestinés…

Bref, ayant personnellement fréquenté ces eaux-là (ancien fumeur moi-même), je te conseille, en guise de leash, d'avoir une bouteille d'eau à portée de main et d'en boire une gorgée, par exemple, à chaque fois que la sirène s'époumonnera, le but étant de toute façon de consommer entièrement la bouteille. Une conséquence favorable de cette nouvelle gestuelle (fumer revient pour une grande part à une gestuelle) : une augmentation des déplacements vers les toilettes. L'observation des pixels étant une activité fortement sédentaire, ça coule de source.

Toujours dans cette logique de contrebalancer la sédentarité forcée propre à notre activité, tu peux faire du jogging, sans excès ni suer sang et eau, doucement au moins trois fois par semaine, même si c'est dix minutes à chaque fois. On court toujours en fonction d'une durée d'entraînement et de sa fréquence cardiaque.

Pour ceux intéressés, on courra en endurance, c'est-à-dire entre 60 et 80% de la fréquence cardiaque maximum (qui vaut généralement : 220 moins l'âge pour les hommes et 226 moins l'âge pour les femmes), l'allure idéale se situant plutôt vers le milieu de la fourchette que vers la limite supérieure.

Comment déterminer la bonne allure de course ? Pour commencer, on trottine tout doucement pendant 2mn puis on prend immédiatement son poul sur 10 secondes (et on multiplie par 6 pour obtenir la fréquence par minute instantannée). C'est toujours un choc de constater à quel point le coeur monte rapidement en régime pour une allure si faible, surtout si on a une vie très sédentaire, et ne parlons pas du facteur tabac. Le coeur est tout de suite obligé de pomper plus vite pour compenser un transport amoindri de l'oxygène et des artères moins dilatables. On veillera à ne pas dépasser le plafond de 80% à partir de cette première évaluation et des suivantes. En cas de dépassement, on ralentit jusqu'à marcher s'il le faut. Évidemment, au fil des entraînements, la vitesse de course augmentera naturellement pour une même fréquence cardiaque. Deux impératifs : ne JAMAIS se faire souffrir et être assidu.

Si j'insiste sur cet aspect, c'est qu'arrêter de fumer a une incidence brutale sur l'ensemble de la physiologie corporelle. Le corps est une mécanique très adaptable et le fait d'embrayer sur un autre mode de vie participera progressivement au rééquilibrage physiologique ET à la bonne image de soi.

Vivement le prochain billet,

JJS.

3. De cyruss • Site

A bloc ! Reprend pas la clope :)
Tu as passé la première étape, gratz !
Maintenant c'est au bout d'un mois que c'est dangereux !

4. De Bobe

« Je me disais bien que la production de billets avait ralenti :) »

Hé hé, bien vu :¬)

Pour la bouteille d’eau, c’est une bonne idée en effet, bien que je privilégie actuellement le coca (par habitude, mais sùrement aussi par l’apport de caféïne). Mais je n’aurai pas de mal à trouver de l’eau de bonne qualité là où je me trouve actuellement (Evian-les-bains) :¬þ

Je note aussi les conseils d’exercices physiques.
Merci pour les encouragements et les conseils :¬)

5. De piouPiouM • Site

Une bonne nouvelle :-)

Si tu as pû tenir 10 jours, tu tiens le bon bout _o/

Bon courage ;-)

6. De les fous

on est des fous nous, ca fait quelques mois qu'on a arreté la télé c'est pour moi je pense l'une des drogues avec le sexe la difficile a stoper: etre consomateurs est devenu si facile de nos jours ,etre accoutumer, dépendant de quoi que se soit

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